Sur la place Jean Casile, devant plus de 200 personnes c'est Vannina Angelini-Buresi, élue à l’Assemblée de Corse et colistière de Jean-Guy Talamoni, qui prend la parole pour introduire le président du comité de soutien, Rinatu Coti. Sous les applaudissements, le célèbre écrivain et militant explique son engagement « Pè a Nazione » . Dans un discours très engagé, il donne le ton de la soirée « La Corse n’est pas un département français, la Corse est une Nation. »
A la tribune après Rinatu Coti, Pierre-José Fillipputti, élu à l’Assemblée de Corse, président du Syndicat Mixte de l’Abattage et candidat, rappelle l’histoire et les fondamentaux portés par Corsica Libera : « aujourd’hui, nous nous présentons devant vous après 50 ans de lutte, avec toute notre histoire et nos idées politiques. » . Ce dernier, aborde la mandature qui vient de s’écouler et annonce clairement la posture de Corsica Libera « Aujourd’hui, nous devons changer le ton et relever notre discours contre l’Etat. Nous n’avons pas le droit de laisser le préfet parsemer de l’argent comme il le souhaite. Plus Corsica Libera sera haut, plus nous arriverons à nous imposer face à l’Etat. »
Un combat politique, évoqué également par Laura-Maria Poli, élue depuis 2015 à l’Assemblée de Corse et présidente de la commission en charge de l’éducation, de la culture, de la cohésion sociale et de la santé « Durant 5 décennies, le mouvement auquel nous appartenons s’est battu et a permis de préserver le littoral, l’université, d’obtenir un statut particulier pour la Corse. Ces combats nous n’avons jamais cessé de les mener. »
Une vision de la société reprise par Petru-Antone Tomasi, Président du groupe Corsica Libera à l’Assemblée de Corse et Président du CSJC « Les Corses vont nous aider à demeurer dans le jeu politique et à faire en sorte que les dernières victoires ne soient pas des simples parenthèses. Il nous faut aujourd’hui que ce changement s’enracine au plus profond de la société corse et que nous obtenions la reconnaissance de nos droits nationaux. » Ce dernier s’est exprimé dans un second temps sur la lutte à poursuivre ces prochaines années « Etre nationaliste est un devoir tant que ce peuple sera menacé de disparition, tant que nos droits ne seront pas reconnus. Il y aura des actions à mener en dehors, sur le terrain comme nous l’avons fait ces dernières semaines. »
C'est donc Josepha Giacometti, conseillère exécutive en charge de l’éducation du patrimoine et de la culture, qui prend la parole « Un paese da fà n’était pas un simple slogan ou un cri de ralliement. C’était un défi qui reste un objectif aujourd’hui. Être nationaliste, c’est ce sentiment de se battre au quotidien pour que le peuple puisse avoir des droits sur sa terre. » L’élue et militante revient sur le projet défendu par Corsica Libera « Les Corses ne peuvent pas se loger dignement. Il nous faut donc proposer un certain nombre de dispositifs. Nous avons établi un programme qu’il faudra mettre en œuvre. Il nous faudra nous mobiliser pour l’obtention d’un CHU, pour la question du développement économique car, lorsqu’on est indépendantiste, on pense à faire en sorte que nos ressources aient pour objectifs d’être des richesses et nous sommes ici riches de ce que nous possédons. ». L'élue poursuit sur la question économique « Il nous faut un véritable statut fiscal et social et encourager davantage les entreprises. Il nous faudra organiser la mobilisation populaire. Nous serons sur le terrain aux côtés de ceux qui s’engageront. »
Jean-Guy Talamoni, prend à son tour la parole. « Nous avons un projet que nous continuerons de porter. » Pour le Président de l’Assemblée de Corse, l’objectif est de changer la vie des corses, notamment face à la situation économique actuelle. « Depuis 3 ans, nous travaillons sur le revenu universel. Nous avons fait voté le rapport à l’Assemblée de Corse. Pour l’emploi, nous avons travaillé sur une charte en faveur de l’emploi local, fruit de concertations, ainsi que sur un statut fiscal et social. En matière d’éducation nous avons fait valider un projet d’école hôtelière que tous les professionnels réclamaient. ». Il revient sur la problématique foncière et environnementale « Notre courant s’est toujours battu pour la protection du littoral ainsi que pour la préservation de notre environnement. Sur ma proposition, le 19 décembre 2019, l'Assemblée de Corse déclarait solennellement l'urgence climatique et écologique. »
Sur l’attitude de l’Etat, le candidat maintient la même position que ses colisiters « nous ne pouvons accepter la résignation. Votez Corsica Libera, afin que nous puissions passer à une nouvelle stratégie. Tout ce que nous avons obtenu, ce fut suite à un rapport de force. Il faut désormais le réinventer et exiger à Paris la prise en compte de nos droits. »
A la tribune après Rinatu Coti, Pierre-José Fillipputti, élu à l’Assemblée de Corse, président du Syndicat Mixte de l’Abattage et candidat, rappelle l’histoire et les fondamentaux portés par Corsica Libera : « aujourd’hui, nous nous présentons devant vous après 50 ans de lutte, avec toute notre histoire et nos idées politiques. » . Ce dernier, aborde la mandature qui vient de s’écouler et annonce clairement la posture de Corsica Libera « Aujourd’hui, nous devons changer le ton et relever notre discours contre l’Etat. Nous n’avons pas le droit de laisser le préfet parsemer de l’argent comme il le souhaite. Plus Corsica Libera sera haut, plus nous arriverons à nous imposer face à l’Etat. »
Un combat politique, évoqué également par Laura-Maria Poli, élue depuis 2015 à l’Assemblée de Corse et présidente de la commission en charge de l’éducation, de la culture, de la cohésion sociale et de la santé « Durant 5 décennies, le mouvement auquel nous appartenons s’est battu et a permis de préserver le littoral, l’université, d’obtenir un statut particulier pour la Corse. Ces combats nous n’avons jamais cessé de les mener. »
Une vision de la société reprise par Petru-Antone Tomasi, Président du groupe Corsica Libera à l’Assemblée de Corse et Président du CSJC « Les Corses vont nous aider à demeurer dans le jeu politique et à faire en sorte que les dernières victoires ne soient pas des simples parenthèses. Il nous faut aujourd’hui que ce changement s’enracine au plus profond de la société corse et que nous obtenions la reconnaissance de nos droits nationaux. » Ce dernier s’est exprimé dans un second temps sur la lutte à poursuivre ces prochaines années « Etre nationaliste est un devoir tant que ce peuple sera menacé de disparition, tant que nos droits ne seront pas reconnus. Il y aura des actions à mener en dehors, sur le terrain comme nous l’avons fait ces dernières semaines. »
C'est donc Josepha Giacometti, conseillère exécutive en charge de l’éducation du patrimoine et de la culture, qui prend la parole « Un paese da fà n’était pas un simple slogan ou un cri de ralliement. C’était un défi qui reste un objectif aujourd’hui. Être nationaliste, c’est ce sentiment de se battre au quotidien pour que le peuple puisse avoir des droits sur sa terre. » L’élue et militante revient sur le projet défendu par Corsica Libera « Les Corses ne peuvent pas se loger dignement. Il nous faut donc proposer un certain nombre de dispositifs. Nous avons établi un programme qu’il faudra mettre en œuvre. Il nous faudra nous mobiliser pour l’obtention d’un CHU, pour la question du développement économique car, lorsqu’on est indépendantiste, on pense à faire en sorte que nos ressources aient pour objectifs d’être des richesses et nous sommes ici riches de ce que nous possédons. ». L'élue poursuit sur la question économique « Il nous faut un véritable statut fiscal et social et encourager davantage les entreprises. Il nous faudra organiser la mobilisation populaire. Nous serons sur le terrain aux côtés de ceux qui s’engageront. »
Jean-Guy Talamoni, prend à son tour la parole. « Nous avons un projet que nous continuerons de porter. » Pour le Président de l’Assemblée de Corse, l’objectif est de changer la vie des corses, notamment face à la situation économique actuelle. « Depuis 3 ans, nous travaillons sur le revenu universel. Nous avons fait voté le rapport à l’Assemblée de Corse. Pour l’emploi, nous avons travaillé sur une charte en faveur de l’emploi local, fruit de concertations, ainsi que sur un statut fiscal et social. En matière d’éducation nous avons fait valider un projet d’école hôtelière que tous les professionnels réclamaient. ». Il revient sur la problématique foncière et environnementale « Notre courant s’est toujours battu pour la protection du littoral ainsi que pour la préservation de notre environnement. Sur ma proposition, le 19 décembre 2019, l'Assemblée de Corse déclarait solennellement l'urgence climatique et écologique. »
Sur l’attitude de l’Etat, le candidat maintient la même position que ses colisiters « nous ne pouvons accepter la résignation. Votez Corsica Libera, afin que nous puissions passer à une nouvelle stratégie. Tout ce que nous avons obtenu, ce fut suite à un rapport de force. Il faut désormais le réinventer et exiger à Paris la prise en compte de nos droits. »